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Patemouille, le blog du repassage
8 février 2006

Bouzard

Dans le dernier numéro de So Foot, j’ai bien aimé le gonzo reportage sur les coulisses des émissions dominicales de football. Mais si j’achète ce magazine, c’est aussi pour lire la bande dessinée mensuelle du Bouzard.

Pourquoi j’aime Guillaume Bouzard ? Parce qu’il dessine super bien, qu’il est très con et complètement mégalomane. La meilleur illustration : le diptyque The autobiography of me too et The autobiography of me too two paru dans la collection Centripète des Requins Marteaux.

theautobiographyofmetoo theautobiographyofmetoo2_22042005

Fausse autobiographie, autofiction pleine de dérision, cette série joue avec les lois du genre. Dans ces albums aux belles couvertures toilées, Bouzard développe un univers à la fois exubérant et ancré dans une réalité que l’on imagine pas si éloignée. Le livre se compose de courtes histoires, à la narration enlevée, déjà parues en feuilleton dans le Psikopat (ça place le bonhomme) et dans lesquelles on croise des discussions de bistrot, des vide greniers, des mycoses entre les orteils, Ramon, des cons de chiens et du punk rock… Lors de la lecture, jouissive, on ne peut s’empêcher de penser : « Ha Ha ! Trop con ce Bouzard ! »

Grâce à Bouzard, apprenez le processus ultra-secret du transfert de capacité de création (page 94) dans le dernier numéro de Ferraille illustré (dans tous les bon kiosques).

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Commentaires
K
larcenet est fan !
O
trop con ce bouzard!
A
Très bons bouquins en effet. Ah les punks des Deux-Sèvres ! Tout un programme...
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